Au travail ! Au travail ! qu’on entende partout
le bruit sain du travail et d’un peuple debout !
Que partout on entende et la scie, et la lime,
La voix du travailleur qui chante et qui s’anime !
Que la fournaise flambe et que les lourds marteaux,
Nuit et jour, et sans fin, tourmentent les métaux.
Rien n’est harmonieux comme l’acier qui vibre,
Et le cri de l’outil aux mains d’un homme libre !
Au fond d’un atelier, rien n’est plus noble à voir
Qu’un front tout en sueur, un visage tout noir,
Un sein large et bronzé que la poussière souille,
Et deux robustes bras tout recouverts de houille !
Au travail ! Au travail !
Contrairement aux autres textes, ce poème est une ode au travail : rien qu'a la lecture, on comprend la gaieté de ce texte, il est presque motivant. Le travail est ici associer à la santé et a une population active, il encourage le travail de plusieurs corps de métiers et en particulier les métiers liés aux métaux.