Je suis étudiant en classe de terminale Scientifique à l'Institution Notre-Dame de Valence et je participe à l'organisation de l'événement du 16 mai 2019 car il correspond tout à fait a mes valeurs et il me semble qu'il est une petite contribution de notre part pour améliorer les raports sociaux et changer notre manière de voir les autre fossée par tous les préjugés que nous avons.
L'équipe d'organisation de la JIVEP n'est pas hiérarchisée car à mon sens, il nous permet de garder une vraie cohésion d'équipe : chacun fait son possible!
Nous avons tous des compétences différentes, certe obliger quelqu'un à sortir de sa zone de confort le pousse à avancer mais celui-ci ne disposera pas du même entrain et cela peut conduire à des tension.
C'est pour celà que la JIVEP de l'IND n'a pas de directeur : les tâches sont réparties celon le temps dont dispose les organisateurs et leurs souhaits ce qui me semble important dans un projet de cette taille.
Je suis avant tout un être humain ordinaire, imparfait, et limité. Je suis citoyenne du monde, mais également femme, mère, compagne, soeur, amie, mélomane et enseignante.
"Le monde de la réalité a ses limites ; le monde de l'imagination est sans frontières." Jean-Jacques Rousseau.
Je crois qu'imaginer ensemble un monde où nous pourrions vivre tous en paix est la clé pour la protection de notre avenir et de notre planète. Agissons ensemble, à petite et grande échelle, en s'inspirant des valeurs de liberté, égalité et solidarité, et dans le respect de chacun.
"La curiosité est le commencement de la bienveillance." Claude Orland, dit Claude Roy. Soyons curieux et par nos contributions, porteurs d'espoir, d'amour et de paix.
Je crois que l’apprentissage du vivre ensemble en paix devrait être au coeur du projet de l’école.
Pas un vivre ensemble en paix sous la forme d’un enseignement moral et civique fait de règles ou de principes fixes, mais plutôt un vivre ensemble en paix s’appuyant sur l’esprit de finesse, vécu en interne dans toutes les activités pédagogiques, et nourri de tous les trésors culturels qui lui donnent du sens.
L’expérience qui a renforcé ma conviction est liée à l’animation de la section européenne math-anglais qui a permis la collaboration de trois professeurs (math, anglais, musique) pour former des lycéens au chant choral et leur faire prendre part au festival international de chorales scolaires de Montecatini Terme en Italie : l’étude mathématique de la musique, l’étude en anglais des textes et contextes chantés, la beauté de la musique et les valeurs intrinsèques du chant choral, et enfin la collaboration avec des lycées d’autres pays ont illustré durablement dans le coeur des participants comment l’école peut développer le vivre ensemble en paix en incluant dans ses enseignements l’émotion la plus viscérale et la plus libératrice.
Le vivre ensemble, c’est avant tout accepter l’autre tel qu’il est, dans toutes ses différences et ses ressemblances avec nous-même. Vivre ensemble, ce ne pas tolérer : « Dire que je te tolère est signe de colère cachée » soutien le rappeur Kalash, ce avec quoi je suis tout à fait d’accord. Tolérer suppose une acceptation forcée, presque à contre cœur, qui, de plus, est limitée par un seuil qu’il ne faut pas franchir. N’avons jamais entendu nos parents nous dire : « Ma tolérance a des limites ! ».
Une fois la limite dépassée, la tolérance s’arrête et laisse place au rejet et à la discrimination. Nous ne devons donc pas tolérer, car cela implique une forme de consensus qui forcerait l’autre à changer de manière plus ou moins importante. Nous devons donc accepter sans contrainte, sans rien imposer à nos semblables, que ce soit une religion, un style, des goûts, une manière de pensée… En somme, le vivre ensemble, c’est laisser à l’autre la liberté d’être ce qu’il veut, pour qu’en retour il nous accorde cette liberté.
En tant que membre du club MUN (Model of United Nations) et ayant participé à ma première conférence en février 2019, cette expérience m’a montré toute l’importance de l’échange et de la communication dans un processus de paix durable. Pour qu’une telle possibilité soit envisageable, il est nécessaire d’instaurer un dialogue entre tous les peuples, de prendre en compte leurs contraintes (économiques, géographiques, sociales…), leur culture, leur éducation, pour avancer tous ensemble vers un objectif commun : l’harmonie des peuples. Beaucoup diront que cette utopie est irréalisable, néanmoins il nous est nécessaire au moins d’y croire et d’y tendre le plus possible, pour que l’humanité aille de l’avant et puisse se concentrer sur d’autres questions plus essentielles encore, comme la sauvegarde de la planète.